La circulation à Kinshasa est revenue à la normale dans de nombreuses zones de la ville, un jour après la grève des conducteurs de transport en commun qui a eu lieu le 29 juillet. Ce mouvement de grève, initié par l'Association des Chauffeurs du Congo (ACCO), visait à protester contre les contrôles de la Division urbaine des transports, qui imposent le respect des tarifs officiels et l'interdiction des itinéraires fractionnés, communément appelés "demi-terrain".
Ce mardi matin, les taxis et taxis-bus étaient de nouveau présents sur les routes, permettant ainsi aux Kinois de se déplacer plus facilement, contrairement à la veille où de nombreux usagers avaient attendu en vain aux arrêts de bus. Cependant, certaines communes, comme Masina, ont encore connu une faible présence de véhicules de transport public jusqu'en début d'après-midi, car des conducteurs grévistes ont tenté d'empêcher leurs collègues de travailler, menaçant d'endommager leurs véhicules.
Les autorités, notamment la Première ministre Judith Suminwa, ont réagi rapidement en convoquant une réunion avec les ministres concernés et les responsables de la ville pour trouver des solutions à cette crise. Le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a qualifié cette grève de "sauvage" en raison de l'absence de préavis et a affirmé que des négociations se poursuivraient avec les représentants des chauffeurs pour établir un dialogue constructif.
Les conducteurs ont exprimé leurs préoccupations concernant les contrôles jugés excessifs et les tracasseries policières, qui, selon eux, compliquent leur travail quotidien. Le gouvernement a pris des mesures pour apaiser la situation et a promis de continuer à dialoguer avec les transporteurs afin de trouver un terrain d'entente.